Institut la sainte-union Dour

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COMMÉMORATION DU 11 NOVEMBRE

Chaque année, le vendredi qui précède le 11 novembre, a lieu au parc de Dour, devant le monument aux morts une cérémonie d’hommage aux victimes des deux guerres mondiales en présence de délégations d’élèves des écoles de Dour. Il est de tradition que les élèves de rhétorique de l’Athénée et de la Sainte-Union fassent un discours. Cette année, les élèves de 5ème et 6ème de la Sainte-Union étant occupés par leur cross, c’est aux élèves de 4ème qu’a échu l’honneur de se livrer à cet exercice.
Cédric Charles et Marine Leblanc de 4ème G.T.A. ont donc lu le discours que voici devant les autorités communales, des anciens combattants et leurs condisciples.
Monsieur le Bourgmestre,
Mesdames et Messieurs les échevins,
Mesdames,
Messieurs,
Chers compatriotes,
Si nous sommes réunis en ce 8 novembre devant le monument aux morts,
c’est pour commémorer le 95ème anniversaire de la fin de la 1ère guerre mondiale.
Aujourd’hui, il ne reste plus de survivants parmi les combattants de cette terrible guerre
et c’est donc à nous, les jeunes, qu’appartient le devoir de nous souvenir.
Nous souvenir de cette guerre qui fit environ 9 millions de morts,
Nous souvenir qu’elle fut atroce pour ceux qui ont vécu l’enfer des tranchées, comme le long de l’Yser, dans la boue, sous la mitraille et les bombes de l’ennemi,
Nous souvenir de ceux qui ne sont jamais revenus, laissant des familles endeuillées,
de ceux qui revinrent, marqués à tout jamais, dans leur âme et leur corps meurtris,
Nous souvenir des villages détruits, des régions dévastées,
Nous souvenir qu’il fallut beaucoup de courage à tous ces jeunes gens pour risquer leur vie en défendant leur patrie et ce à quoi ils croyaient.
L’on n’en finirait pas de recenser tous les malheurs causés par cette effroyable guerre qui saigna toute l’Europe. Hélas, 20 ans plus tard, on recommençait à s’entretuer, à s’entre-détruire pour 5 trop longues années. Le monde était de nouveau à feu et à sang, souffrant de l’horreur totalitaire. Face à ce monument aux Morts de toutes les guerres, nous nous souvenons avec émotion de tous ceux qui ont donné leur vie pour défendre leur pays et la liberté. Nous voudrions les remercier, leur dire que leur sacrifice n’a pas été vain et que désormais nous avons la chance de vivre dans une Europe en paix, où les ennemis d’hier sont devenus des alliés et des partenaires.
Malheureusement, tous les jeunes n’ont pas cette chance.
Notre monde connaît encore la guerre, que ce soit en Syrie ou dans des pays d’Afrique, les droits de l’homme ne sont pas respectés partout,
la misère pousse des Africains à venir s’échouer sur les côtes de l’Europe, dans notre pays même, des enfants se retrouvent dans la rue et souffrent de la pauvreté, et là aussi, la liste est longue…
Tout cela nous rappelle combien la paix est une petite flamme fragile et que rien n’est jamais acquis. A nous de protéger cette paix et de veiller sur elle en combattant le repli sur soi, l’ignorance et la peur de l’autre ; en restant solidaires et unis.

Nous terminerons en vous lisant cet extrait du « cinquième rêve » de Patrice Van Eersel
« Il faut savoir que chaque sourire humain mine les projets de la guerre.
Que chaque pensée constructive diminue l'impact des forces destructrices.
Que chaque désir de paix atténue le feu des combats.
Mais aussi que chaque émotion négative ouvre au contraire la porte à la destruction.
Nous qui vivons aujourd'hui n'assistons certainement pas par hasard à toutes ces guerres : chacun de nous est le guerrier responsable de la grande balance historique. »

Merci pour votre attention

Ste Union, classes de 4ème G.T.A et 4ème G.T.B.

Le 8 novembre 2013